Je lis le tout-dernier Pennac. Et ça déménage ! Toujours ce ton truculent, alerte pour narrer les aventures complètement barges de la tribu déjantée des Malaussène.
Pennac, j'aime beaucoup. De la littérature "populaire" (c'est lui qui le dit), au sens noble et beau du terme. Ma mère faisait lire l'un de ses bouquins en CM1 quand elle était instit au Mesnil-Esnard mais je ne me souviens plus du titre.
Un univers. J'aime l'idée que ce type a été prof et qu'il n'a probablement pas été un prof toujours "dans les clous".
Il livre, dans Le Monde, un bel échange, vrai. Sur sa famille, sur lui, sur son oeuvre, sur son style.
Sur sa vision de l'enseignement qu'il conçoit comme le partage d'une passion, un enthousiasme à communiquer. Que dire, sinon que de plus en plus anéanti par le dogme avilissant de notre institution sourde et aveugle, j'adhère complètement ?
L'entretien est à lire ici.
Bonnes vacances - c'est vrai que je n'avais pas posté depuis un petit bout de temps.