Bon, de retour d'un trop court WE en Normandie. Sur le trajet, à l'aller, je me suis arrêté à Amiens pour repérer une éventuelle sortie pédagogique avec les cinquièmes l'an prochain. Au programme, musée Jules Verne pour commencer. Impression mitigée. Pas sûr que ce soit adapté aux élèves. Il faudrait impérativement une activité annexe en béton. Je verrai à la rentrée pour contacter les personnes concernées. Puis la cathédrale, majestueuse, bien rénovée (toute blanche, quoi !) Le portail est impressionnant...
Bienvenue !
"Les points sur les i", petit blog péda(nt)gogique lié à mon métier de prof de français. En 2021, j'attaque ma 22ème rentrée : la huitième dans la Manche, après neuf ans dans les Ardennes et plusieurs années en lycée et collège aux alentours de Dieppe. Cette interface est un lieu pour proposer des éléments (plus ou moins) en rapport avec les cours que j'inflige à mes élèves : cahiers de textes, documents complémentaires, billets d'humeur et partages de mes lectures personnelles... Bonne visite !
Hierges !
Petite visite du château de Hierges, entre deux gouttes de pluie... Beau site, des exploitations intéressantes à prévoir pédagogiquement parlant... Je vais peaufiner le projet que j'ai pour bosser avec mes cinquièmes sur le patrimoine médiéval local...
Récidive !
Moins d'actualité en ces temps de vacances... Je pars en Normandie dimanche et c'est avec un grand plaisir que je vais revoir d'anciens élèves que j'ai eus en classe il y a dix ans ;-)
Pour l'heure, j'ai replongé. J'ai repris le bouquin de Ken Follett que j'avais dévoré l'an dernier. Une drogue ! Mille pages, un bon pavé ! J'attaquerai la "suite" dans la foulée et compte me regarder la série adaptée du livre en août.
Tom rêve de bâtir une cathédrale. On est au XIIème siècle, on passe du roman au gothique... C'est dans ce contexte historique de luttes pour le pouvoir en Angleterre que se déroule ce récit à couper le souffle !!!
Pour l'heure, j'ai replongé. J'ai repris le bouquin de Ken Follett que j'avais dévoré l'an dernier. Une drogue ! Mille pages, un bon pavé ! J'attaquerai la "suite" dans la foulée et compte me regarder la série adaptée du livre en août.
Tom rêve de bâtir une cathédrale. On est au XIIème siècle, on passe du roman au gothique... C'est dans ce contexte historique de luttes pour le pouvoir en Angleterre que se déroule ce récit à couper le souffle !!!
Brevet !
Je tiens à féliciter les élèves qui ont obtenu leur Brevet et, après tout, comme je m'exprime sur ce blog, en mon nom propre et de manière très libre, je félicite prioritairement les élèves qui ont réussi leur Brevet et qui méritaient de l'obtenir.
Une pensée particulière pour les élèves reçus avec une mention Bien ou Très bien. Je constate que les quatre meilleurs élèves du collège au DNB ont aussi été les quatre meilleurs sur les Brevets blancs... La logique est donc respectée. Je les félicite vivement.
Pour les autres, y compris ceux qui n'ont pas de mention, je suis heureux que certains aient vu légitimement leurs efforts récompensés. Je sais que ces élèves ont parfois cravaché dur pour aller chercher ce diplôme. C'est une attitude que j'apprécie et que je respecte.
Pour quelques-uns, ne nous voilons pas la face, leur réussite n'est due qu'à un repêchage certainement très large puisque des élèves qui devaient aligner 70 ou 80 points ont été reçus, ce qui est très compliqué à réaliser, surtout lorsque l'on n'a pas fichu grand-chose de l'année. Je les invite à une certaine humilité et à une certaine discrétion. Il n'y a pas de quoi pavoiser. Je suis déçu - mais pas tant que cela - par quelques élèves qui n'ont pas cru bon de se bouger pour le Brevet et font l'économie d'une mention qui leur était acquise s'ils avaient bossé pour cela. Ce n'est pas très glorieux.
En tant qu'enseignant, je suis en colère quand je vois des élèves qui ne méritent rien obtenir un petit quelque chose. Je ne trouve pas cela moral. Cela nuit à la valeur de l'examen et n'apporte rien de bien positif à l'élève qui se trouve conforté dans l'idée que l'on peut réussir malgré les réserves des enseignants et malgré une absence de travail. Mais bon, quelque part, quelqu'un a dû dire qu'il fallait donner ce Brevet à un maximum de candidats...
Edit du 11/07 à 7h50. Tiens, je viens de voir un reportage sur LCI. Les syndicats enseignants dénoncent le fait que le DNB a été, cette année, spécialement bradé. Ils affirment notamment que les repêchages sont descendus jusqu'à 9 ou 8,5 de moyenne. Je ne suis pas syndiqué, suis même relativement méfiant à l'égard des syndicats. Mais je pense à au moins trois élèves de ma classe qui ont certainement été repêchés dans ces eaux-là... C'est affligeant ! On fait du chiffre mais, au final, quel intérêt peut en tirer chacun ? Moi, comme prof, j'ai un peu l'impression de passer pour un con... Certainement un détail...
On va conclure en positivant... Bon vent à tous...
Une pensée particulière pour les élèves reçus avec une mention Bien ou Très bien. Je constate que les quatre meilleurs élèves du collège au DNB ont aussi été les quatre meilleurs sur les Brevets blancs... La logique est donc respectée. Je les félicite vivement.
Pour les autres, y compris ceux qui n'ont pas de mention, je suis heureux que certains aient vu légitimement leurs efforts récompensés. Je sais que ces élèves ont parfois cravaché dur pour aller chercher ce diplôme. C'est une attitude que j'apprécie et que je respecte.
Pour quelques-uns, ne nous voilons pas la face, leur réussite n'est due qu'à un repêchage certainement très large puisque des élèves qui devaient aligner 70 ou 80 points ont été reçus, ce qui est très compliqué à réaliser, surtout lorsque l'on n'a pas fichu grand-chose de l'année. Je les invite à une certaine humilité et à une certaine discrétion. Il n'y a pas de quoi pavoiser. Je suis déçu - mais pas tant que cela - par quelques élèves qui n'ont pas cru bon de se bouger pour le Brevet et font l'économie d'une mention qui leur était acquise s'ils avaient bossé pour cela. Ce n'est pas très glorieux.
En tant qu'enseignant, je suis en colère quand je vois des élèves qui ne méritent rien obtenir un petit quelque chose. Je ne trouve pas cela moral. Cela nuit à la valeur de l'examen et n'apporte rien de bien positif à l'élève qui se trouve conforté dans l'idée que l'on peut réussir malgré les réserves des enseignants et malgré une absence de travail. Mais bon, quelque part, quelqu'un a dû dire qu'il fallait donner ce Brevet à un maximum de candidats...
Edit du 11/07 à 7h50. Tiens, je viens de voir un reportage sur LCI. Les syndicats enseignants dénoncent le fait que le DNB a été, cette année, spécialement bradé. Ils affirment notamment que les repêchages sont descendus jusqu'à 9 ou 8,5 de moyenne. Je ne suis pas syndiqué, suis même relativement méfiant à l'égard des syndicats. Mais je pense à au moins trois élèves de ma classe qui ont certainement été repêchés dans ces eaux-là... C'est affligeant ! On fait du chiffre mais, au final, quel intérêt peut en tirer chacun ? Moi, comme prof, j'ai un peu l'impression de passer pour un con... Certainement un détail...
On va conclure en positivant... Bon vent à tous...
Déroutant !
Un bouquin qui fait polémique, lauréat d'un grand prix littéraire américain en 2007. Livre déroutant : un homme, un enfant ; un père, un fils. Seuls, ou presque, à mar cher vers le sud, sur cette fameuse route, vers la mer, plusieurs années après une catastrophe qui a anéanti les humains...
C'est bizarrement écrit, déroutant, là encore. Froid. Une syntaxe poétique, déstructurée que la traduction doit léser, je le crains.
J'ai vraiment apprécié. Je me suis vu avec mon fils. Cela m'a touché.
"Rappelle-toi que les choses que tu te mets dans la tête y sont pour toujours, dit-il. Il faudra peut-être que t’y penses.
Il y a des choses qu’on oublie, non ?
Oui. On oublie ce qu’on a besoin de se rappeler et on se souvient de ce qu’il faut oublier."
"Il sortit dans la lumière grise et s’arrêta et il vit l’espace d’un bref instant l’absolue vérité du monde. Le froid tournoyant sans répit autour de la terre intestat. L’implacable obscurité. Les chiens aveugles du soleil dans leur course. L’accablant vide noir de l’univers. Et quelque part deux animaux traqués tremblant comme des renards dans leur refuge. Du temps en sursis et un monde en sursis et des yeux en sursis pour le pleurer."
"Là où les hommes ne peuvent pas vivre les dieux ne s’en tirent pas mieux. Vous verrez. Il vaut mieux être seul. "
"Il savait qu’il plaçait son espoir là où il n’avait aucune raison de rien espérer. Il espérait qu’il ferait plus clair tout en sachant que le monde devenait de jour en jour plus sombre."
C'est bizarrement écrit, déroutant, là encore. Froid. Une syntaxe poétique, déstructurée que la traduction doit léser, je le crains.
J'ai vraiment apprécié. Je me suis vu avec mon fils. Cela m'a touché.
"Rappelle-toi que les choses que tu te mets dans la tête y sont pour toujours, dit-il. Il faudra peut-être que t’y penses.
Il y a des choses qu’on oublie, non ?
Oui. On oublie ce qu’on a besoin de se rappeler et on se souvient de ce qu’il faut oublier."
"Il sortit dans la lumière grise et s’arrêta et il vit l’espace d’un bref instant l’absolue vérité du monde. Le froid tournoyant sans répit autour de la terre intestat. L’implacable obscurité. Les chiens aveugles du soleil dans leur course. L’accablant vide noir de l’univers. Et quelque part deux animaux traqués tremblant comme des renards dans leur refuge. Du temps en sursis et un monde en sursis et des yeux en sursis pour le pleurer."
"Là où les hommes ne peuvent pas vivre les dieux ne s’en tirent pas mieux. Vous verrez. Il vaut mieux être seul. "
"Il savait qu’il plaçait son espoir là où il n’avait aucune raison de rien espérer. Il espérait qu’il ferait plus clair tout en sachant que le monde devenait de jour en jour plus sombre."
Bon, ça bouge...
Pas mal de chamboulements sur le site de l'académie... Les techniciens doivent préparer doucement la mise en ligne des résultats du Brevet.
Je suis passé hier au collège. De fortes probabilités pour que les résultats "tombent" en début d'après-midi...
Allez, pour presque tous, ce sera bientôt la libération ;-)
Je suis passé hier au collège. De fortes probabilités pour que les résultats "tombent" en début d'après-midi...
Allez, pour presque tous, ce sera bientôt la libération ;-)
Traîtreusement vôtre !
Une biographie entre romance et fiction du plus célèbre traître de tous les temps. Bien vu, je trouve, dans l'ensemble, malgré quelques longueurs dans le dernier tiers du bouquin. Pourquoi Judas a-t-il trahi ? Quel était, potentiellement, son dessein dans cette trahison mûrement pensée ?
Ce qui me touche chez Judas - et qui est assez inhabituel dans la présentation que l'on a traditionnellement de lui -, c'est que c'est avant tout un résistant à l'envahisseur et, à ce titre, il est ici universel. Jésus est présenté de manière moins consensuelle à mesure que l'entrée à Jérusalem se dessine. La révolution qu'il entend mener est religieuse avant d'être politique alors que les Juifs voulaient chasser les Romains.
En marge de ce bouquin, je vous livre deux documents.
Le premier, c'est un tableau de Gérôme, peu connu. Je l'ai découvert en visitant Orsay il y a une douzaine d'années. J'adore l'idée de ce tableau, les ombres (quasi un point de vue subjectif ? qui voit ? Dieu ?), la foule qui quitte le lieu du supplice après la mort de Jésus. C'est rare comme représentation : souvent, on a des moments de la crucifixion, la descente de la croix. Mais, ce moment de la mort, entre les deux, c'est rare, je pense.
Second document. Une petite chanson de U-deux. Bono, en concert, commence généralement le titre par cette apostrophe : "Jesus, this is Judas". De fait, cette chanson, ce sont des paroles que, à la fin des temps, Judas adresse à Jésus : "Last time we met was in a low-lit room" (allusion à la Cène), "in the garden, I was playing the tart, I kissed your lips, broke your heart" (allusion à la trahison, qui livre Jésus aux Romains) J'adore l'idée de cette chanson, ce truc génial qui consiste à faire parler Judas.
Ce qui me touche chez Judas - et qui est assez inhabituel dans la présentation que l'on a traditionnellement de lui -, c'est que c'est avant tout un résistant à l'envahisseur et, à ce titre, il est ici universel. Jésus est présenté de manière moins consensuelle à mesure que l'entrée à Jérusalem se dessine. La révolution qu'il entend mener est religieuse avant d'être politique alors que les Juifs voulaient chasser les Romains.
En marge de ce bouquin, je vous livre deux documents.
Le premier, c'est un tableau de Gérôme, peu connu. Je l'ai découvert en visitant Orsay il y a une douzaine d'années. J'adore l'idée de ce tableau, les ombres (quasi un point de vue subjectif ? qui voit ? Dieu ?), la foule qui quitte le lieu du supplice après la mort de Jésus. C'est rare comme représentation : souvent, on a des moments de la crucifixion, la descente de la croix. Mais, ce moment de la mort, entre les deux, c'est rare, je pense.
Second document. Une petite chanson de U-deux. Bono, en concert, commence généralement le titre par cette apostrophe : "Jesus, this is Judas". De fait, cette chanson, ce sont des paroles que, à la fin des temps, Judas adresse à Jésus : "Last time we met was in a low-lit room" (allusion à la Cène), "in the garden, I was playing the tart, I kissed your lips, broke your heart" (allusion à la trahison, qui livre Jésus aux Romains) J'adore l'idée de cette chanson, ce truc génial qui consiste à faire parler Judas.
Nouveau site !!!
Et oui, je bosse... J'anticipe le mois d'août durant lequel je serai en famille. Donc, là, pendant que ma femme est au boulot et quand les enfants me donnent un peu de répit, je bosse...
J'aurai les trois cinquièmes l'an prochain. J'ai donc du pain sur la planche. C'est un niveau que j'apprécie beaucoup. Les programmes ont changé l'an dernier mais restent fidèles à l'esprit de ceux qui existaient avant.
Je garde le même fonctionnement que d'habitude : cours, GOC, fiches-exos... Je suis en train de mettre sur pied deux projets. Je m'efforce de tenir à la lettre le programme qui est assez dense dans le domaine grammatical - ou, pour être plus précis, moins flou que celui en cours auparavant.
Au fil de l'évolution de mon boulot, je mets à jour un nouveau site qui sera le complément indispensable de mes cours à partir de septembre...
http://www.wix.com/riosebprof/surlesi
J'aurai les trois cinquièmes l'an prochain. J'ai donc du pain sur la planche. C'est un niveau que j'apprécie beaucoup. Les programmes ont changé l'an dernier mais restent fidèles à l'esprit de ceux qui existaient avant.
Je garde le même fonctionnement que d'habitude : cours, GOC, fiches-exos... Je suis en train de mettre sur pied deux projets. Je m'efforce de tenir à la lettre le programme qui est assez dense dans le domaine grammatical - ou, pour être plus précis, moins flou que celui en cours auparavant.
Au fil de l'évolution de mon boulot, je mets à jour un nouveau site qui sera le complément indispensable de mes cours à partir de septembre...
http://www.wix.com/riosebprof/surlesi
Bienveillance ?
J'ai attaqué, la semaine dernière, un pavé (900 pages !) : le Goncourt 2006. J'étais séduit par l'approche, j'ai lu pas mal de choses sur ce bouquin avant de le commencer. J'ai surtout vu que c'était une somme qui faisait polémique sur la Toile. Les fans du livre, les adversaires convaincus : dans quel camp allais-je me placer ? Suspense !
Au final, grosse déception. Je vais arrêter la lecture de ce livre indigeste, truffé de digressions plus ou moins analeptiques et de paragraphes énormes qui fatiguent les yeux. Le style est technique, archi-technique, froid. J'ai dû lire un tiers du récit et je ne saisis pas trop l'enjeu. Je passe sur les descriptions aussi réalistes que dégueulasses des massacres des Juifs. Je passe sur les pratiques sexuelles de notre héros qui a le droit le plus légitime d'être homosexuel (il y a, selon le personnage principal, foule d'homos parmi les officiers nazis !!!), personnellement, cela ne me dérange pas, mais les descriptions qu'il fait de tout cela, on peut s'en passer...
Ah oui, j'en oublie le sujet. Maximilien Aue est un nazi convaincu et, lors de l'opération Barberossa qui permet aux Allemands d'aller taquiner Staline, il est chargé de nettoyer les territoires conquis des populations que les Nazis considèrent comme encombrantes, les Juifs, donc, en priorité. Le projet est louable, intéressant, montrer la dimension implacable de ce "mal nécessaire", montrer les scrupules (passagers) des soldats impliqués dans ces "Aktions", la folie qui découle de cela pour les personnes qui tuent et qui ordonnent, jusqu'à finir au sanatorium de Yalta (belle ironie !) Le reste, je ne sais pas, je m'arrête là. Je suis allé encore un peu plus loin mais toutes les pages sur les dialectes des populations soviétiques sont venues à bout de ma ténacité...
Pour moi, à oublier... M'en vais essayer de me procurer, dans le même genre, un bouquin de Robert Merle qui s'intitule La mort est mon métier. Il paraît que c'est un livre lisible et c'est quand même le minimum que l'on peut exiger d'un bouquin, non ?
Au final, grosse déception. Je vais arrêter la lecture de ce livre indigeste, truffé de digressions plus ou moins analeptiques et de paragraphes énormes qui fatiguent les yeux. Le style est technique, archi-technique, froid. J'ai dû lire un tiers du récit et je ne saisis pas trop l'enjeu. Je passe sur les descriptions aussi réalistes que dégueulasses des massacres des Juifs. Je passe sur les pratiques sexuelles de notre héros qui a le droit le plus légitime d'être homosexuel (il y a, selon le personnage principal, foule d'homos parmi les officiers nazis !!!), personnellement, cela ne me dérange pas, mais les descriptions qu'il fait de tout cela, on peut s'en passer...
Ah oui, j'en oublie le sujet. Maximilien Aue est un nazi convaincu et, lors de l'opération Barberossa qui permet aux Allemands d'aller taquiner Staline, il est chargé de nettoyer les territoires conquis des populations que les Nazis considèrent comme encombrantes, les Juifs, donc, en priorité. Le projet est louable, intéressant, montrer la dimension implacable de ce "mal nécessaire", montrer les scrupules (passagers) des soldats impliqués dans ces "Aktions", la folie qui découle de cela pour les personnes qui tuent et qui ordonnent, jusqu'à finir au sanatorium de Yalta (belle ironie !) Le reste, je ne sais pas, je m'arrête là. Je suis allé encore un peu plus loin mais toutes les pages sur les dialectes des populations soviétiques sont venues à bout de ma ténacité...
Pour moi, à oublier... M'en vais essayer de me procurer, dans le même genre, un bouquin de Robert Merle qui s'intitule La mort est mon métier. Il paraît que c'est un livre lisible et c'est quand même le minimum que l'on peut exiger d'un bouquin, non ?
Correction du Brevet
Journée bien sympathique, passée aux frais (généreux) de l'Etat, dans une pièce close, pas de promenade. Une forme de cellule, quoi...
J'ai mis à jour mon corrigé initial en y ajoutant, en rouge, des éléments complémentaires pris en compte par le corrigé officiel national. Pas d'ajouts au niveau académique. Normal ?
https://docs.google.com/leaf?id=1LKQq9hqFuvWegiup51yRkCsGDYWxlJohwgH4P-6n-Y4
Pour la première fois, les copies doivent comporter une appréciation. Chaque correcteur, pour la première fois, a eu entre les mains des copies intégrales : partie I + partie II, ce qui n'était pas le cas auparavant. Le paquet de partie II pouvait ne pas correspondre au paquet de la partie I. Néanmoins, les bordereaux prennent en compte la note sur 25 et la note sur 15 de manière distincte.
Je tiens à dire que, en matière de notation, on retrouve les approximations habituelles, des trucs non prévus dans le corrigé officiel (exemple, le candidat qui a écrit les chiffres en chiffres, et non en lettres, dans la dictée) A titre personnel, je suis, comme prof de français, scandalisé par la manière dont la réécriture est évaluée puisque seules huit fautes étaient prises en compte. Des réécritures truffées de fautes de copie ou de changements abusifs pouvaient donc obtenir le maximum de points si les éléments attendus avaient été correctement modifiés par le candidat...
J'ai mis à jour mon corrigé initial en y ajoutant, en rouge, des éléments complémentaires pris en compte par le corrigé officiel national. Pas d'ajouts au niveau académique. Normal ?
https://docs.google.com/leaf?id=1LKQq9hqFuvWegiup51yRkCsGDYWxlJohwgH4P-6n-Y4
Pour la première fois, les copies doivent comporter une appréciation. Chaque correcteur, pour la première fois, a eu entre les mains des copies intégrales : partie I + partie II, ce qui n'était pas le cas auparavant. Le paquet de partie II pouvait ne pas correspondre au paquet de la partie I. Néanmoins, les bordereaux prennent en compte la note sur 25 et la note sur 15 de manière distincte.
Je tiens à dire que, en matière de notation, on retrouve les approximations habituelles, des trucs non prévus dans le corrigé officiel (exemple, le candidat qui a écrit les chiffres en chiffres, et non en lettres, dans la dictée) A titre personnel, je suis, comme prof de français, scandalisé par la manière dont la réécriture est évaluée puisque seules huit fautes étaient prises en compte. Des réécritures truffées de fautes de copie ou de changements abusifs pouvaient donc obtenir le maximum de points si les éléments attendus avaient été correctement modifiés par le candidat...
Blagounette du jour...
Une "petite" erreur dans le sujet de français... Que M. Robert, Mlle André et moi-même avions remarquée d'emblée...
http://www.lemonde.fr/education/article/2011/06/30/consignes-ambigues-les-correcteurs-du-brevet-appeles-a-l-indulgence_1543247_1473685.html
Je sens que ces corrections vont être longues, longues, longues...
http://www.lemonde.fr/education/article/2011/06/30/consignes-ambigues-les-correcteurs-du-brevet-appeles-a-l-indulgence_1543247_1473685.html
Je sens que ces corrections vont être longues, longues, longues...
Inscription à :
Articles (Atom)