Elle s'appelait Sarah...

J'ai revu hier ce film que j'avais initialement vu avec mes élèves il y a quelques mois au cinéma. Nous avons étudié le bouquin en classe. Lecture que j'avais particulièrement aimée à titre personnel après avoir acheté à l'instinct le livre, en tête de gondole, à la Fnac de Rouen parce que le titre évoquait une chanson de Goldman et parce que l'auteure avait le même prénom que ma fille.

Le bouquin est top. Une intrigue simple mais terriblement efficace. Lors de la rafle du Vel d'Hiv, Sarah cache son frère et lui promet de revenir le chercher dans le placard secret de sa chambre d'un appartement parisien. Soixante ans plus tard, une journaliste américaine enquête sur cette rafle et se rend compte que l'appartement de famille dans lequel son ménage va emménager est l'ancien logement de la petite Sarah !

Le film est moins réussi. Plus lent, plus long. Contrairement à La Rafle, ce n'est un film sur cet événement tragique. C'est la toile de fond, un peu comme Waterloo dans Les Misérables. Les acteurs sont parfaits. Mais le livre est meilleur que le film...

Quand on est parent, on ne peut que frémir en lisant ces livres terrifiants. Je les lis toujours en pensant à mes grands-parents qui ont bien connu cette période et qui y ont joué un rôle.