Re-bonjour,
Comme promis, quelques éléments de correction sur ce sujet de Brevet de français, très facile pour la première partie. Moins évident pour les sujets de rédaction avec des énoncés trop vagues.
C'est ici.
Bonne continuation à tous,
Sébastien RIO
Bienvenue !
"Les points sur les i", petit blog péda(nt)gogique lié à mon métier de prof de français. En 2021, j'attaque ma 22ème rentrée : la huitième dans la Manche, après neuf ans dans les Ardennes et plusieurs années en lycée et collège aux alentours de Dieppe. Cette interface est un lieu pour proposer des éléments (plus ou moins) en rapport avec les cours que j'inflige à mes élèves : cahiers de textes, documents complémentaires, billets d'humeur et partages de mes lectures personnelles... Bonne visite !
Journée au Manège
Ce mardi 10 juin 2014, mes troisièmes avaient rendez-vous à la salle du Manège avec l'Histoire. Dans le cadre du programme de français, je leur avais concocté, avec la complicité de Benoît Giorgini et de Françoise Ménagé, un petit programme dédié aux deux guerres mondiales.
Projection du film Elle s'appelait Sarah, débat autour du film et de plusieurs lectures. Déjeuner au lycée Vauban. Spectacle Ecrits de tranchées puis intervention de M. Maquet, du Souvenir français, pour évoquer la guerre 14-18 dans la Pointe et la question de la Shoah.
Une belle journée, riche en échanges et en transmissions...
Projection du film Elle s'appelait Sarah, débat autour du film et de plusieurs lectures. Déjeuner au lycée Vauban. Spectacle Ecrits de tranchées puis intervention de M. Maquet, du Souvenir français, pour évoquer la guerre 14-18 dans la Pointe et la question de la Shoah.
Une belle journée, riche en échanges et en transmissions...
D Day
Quand on est Normand, c'est difficile d'ignorer la date du 6 juin. Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été fasciné par la seconde guerre mondiale. Souvenir, il y a bien longtemps, d'un petit livre bilingue consacré au "landing", acheté dans le Super M de Rouen, un mercredi matin. Réminiscence inconsciente, peut-être, de grands-parents maternels que la Résistance a réunis. Un grand-père fait prisonnier lors de la Débâcle, qui s'évade et traverse la Meuse et s'engage dans la Résistance dans le maquis du Mont-Mouchet en Haute-Loire. Classiquement pour les femmes, ma grand-mère assure un rôle d'agent de liaison sur sa bicyclette qui escalade les chemins vallonnés du Massif Central. Dans son journal intime, elle évoque ses actions, les distributions de tracts puis, quand les actes deviennent plus importants, l'écriture du journal s'interrompt.
Ma ville natale de Rouen est marquée par la guerre. La façade du Palais de Justice est encore, de nos jours, criblée d'éclats d'obus.
En 1940, l'immense incendie déclenché par les Allemands est stoppé, sur ordre personnel d'Hitler dit-on, aux portes de la cathédrale.
La rive droite de la ville est quasiment rasée. La ville aux cent clochers de Victor Hugo se trouve amputée de nombre de ses églises. Stigmates encore, aux abords de la rue Jeanne-d'Arc, avec, ci et là, des ruines de tours (comme l'église Saint-André dont il ne reste plus qu'une tour) ou des pans de murs miraculeusement debout ( comme les vestiges de l'église Saint-Pierre du Châtel) qui invitent à la méditation.
Fin mai 1944, les Alliés bombardent, comme d'autres villes, la vieille cité normande afin de préparer le débarquement. C'est la Semaine Rouge qui met durement à l'épreuve les civils. La rive gauche est rasée. Les garnisons allemandes cantonnées là sont laminées. Les témoins disent que, pendant des jours, l'odeur de chair brûlée a plané sur les quais rouennais.
Jeune prof, mon premier poste a été au lycée Jean Ango de Dieppe, ville marquée par le fiasco du débarquement d'août 1942. Le sang versé par les Canadiens entre Dieppe et Quiberville a notamment démontré aux Alliés la nécessité de débarquer ailleurs que dans des ports, trop défendus.
Plusieurs fois, j'ai visité le Mémorial de Caen, grand classique des sorties pédagogiques. Récemment, je suis allé sur les plages du Débarquement. Moments forts.
Alors, dans les heures qui viennent, on va tout dire et redire sur le D Day, sur ce jour qui a en grande partie changé le cours de la guerre en imposant aux Allemands la défense d'un second front.
Mardi prochain, j'emmène tous mes troisièmes au Manège de Givet pour une grande journée dédiée à l'évocation de la seconde guerre mondiale.
Une manière de transmettre, encore. Et, déjà, je me réjouis de l'enthousiasme que mes élèves ont eu à lire Un Secret de Philippe Grimbert.
Un petit diaporama glané sur le web ici.
Ma ville natale de Rouen est marquée par la guerre. La façade du Palais de Justice est encore, de nos jours, criblée d'éclats d'obus.
En 1940, l'immense incendie déclenché par les Allemands est stoppé, sur ordre personnel d'Hitler dit-on, aux portes de la cathédrale.
La rive droite de la ville est quasiment rasée. La ville aux cent clochers de Victor Hugo se trouve amputée de nombre de ses églises. Stigmates encore, aux abords de la rue Jeanne-d'Arc, avec, ci et là, des ruines de tours (comme l'église Saint-André dont il ne reste plus qu'une tour) ou des pans de murs miraculeusement debout ( comme les vestiges de l'église Saint-Pierre du Châtel) qui invitent à la méditation.
Fin mai 1944, les Alliés bombardent, comme d'autres villes, la vieille cité normande afin de préparer le débarquement. C'est la Semaine Rouge qui met durement à l'épreuve les civils. La rive gauche est rasée. Les garnisons allemandes cantonnées là sont laminées. Les témoins disent que, pendant des jours, l'odeur de chair brûlée a plané sur les quais rouennais.
Jeune prof, mon premier poste a été au lycée Jean Ango de Dieppe, ville marquée par le fiasco du débarquement d'août 1942. Le sang versé par les Canadiens entre Dieppe et Quiberville a notamment démontré aux Alliés la nécessité de débarquer ailleurs que dans des ports, trop défendus.
Plusieurs fois, j'ai visité le Mémorial de Caen, grand classique des sorties pédagogiques. Récemment, je suis allé sur les plages du Débarquement. Moments forts.
Alors, dans les heures qui viennent, on va tout dire et redire sur le D Day, sur ce jour qui a en grande partie changé le cours de la guerre en imposant aux Allemands la défense d'un second front.
Mardi prochain, j'emmène tous mes troisièmes au Manège de Givet pour une grande journée dédiée à l'évocation de la seconde guerre mondiale.
Une manière de transmettre, encore. Et, déjà, je me réjouis de l'enthousiasme que mes élèves ont eu à lire Un Secret de Philippe Grimbert.
Un petit diaporama glané sur le web ici.
Le brevet geek !
Bonjour,
Le Monde a développé, en partenariat avec DigiSchool, une application de révisions pour le Brevet. J'ignore ce que ça vaut, je ne l'ai pas téléchargée mais c'est certainement intéressant d'y jeter un oeil. Evidemment, cela est un bonus, un complément, et ne remplace pas un travail de révisions planifié de manière consciencieuse.
Sur Google Play Store : ici ;
Sur iTunes : là.
Vous me direz ce que vous en pensez :-)
Le Monde a développé, en partenariat avec DigiSchool, une application de révisions pour le Brevet. J'ignore ce que ça vaut, je ne l'ai pas téléchargée mais c'est certainement intéressant d'y jeter un oeil. Evidemment, cela est un bonus, un complément, et ne remplace pas un travail de révisions planifié de manière consciencieuse.
Sur Google Play Store : ici ;
Sur iTunes : là.
Vous me direz ce que vous en pensez :-)
Inscription à :
Articles (Atom)