Rouen, c'est aussi une ville au patrimoine historique exceptionnel. D'ailleurs, j'éai été surpris, aujourd'hui, en m'y promenant, par le nombre des touristes. De la ville aux cent clochers décrite par Victor Hugo, il ne reste plus que quelques clochers, nombre d'églises n'ayant pas résisté à la seconde guerre mondiale.
Depuis la période gallo-romaine, c'est la rue du Gros-Horloge - la rue du Gros, comme on dit - qui est la colonne vertébrale de la ville, qui va de la place du Vieux-Marché ou fut brûlée Jeanne d'Arc à la place de la Cathédrale, plus haute flèche de France. Cette rue du Gros est aussi la plus longue rue piétonne du pays.
Le Gros-Horloge donne son nom à la rue. Le beffroi le surplombe. Par le passé, il y avait un salon de thé fabuleux au pied de l'édifice : la maison Perrier.
La cathédrale est exceptionnelle. Je n'ai pas eu le temps d'y entrer pour prendre quelques photos de l'intérieur. Elle est en restauration permanente. Toute blanche, elle nous fait oublier que les cathédrales étaient souvent peintes au Moyen Âge. Les trous sur la tour Saint-Romain rappelle que des habitations étaient adossées aux murs autrefois. Promis, je vous y ferai entrer une prochaine fois, rien que pour vous montrer le coeur de Richard Coeur de Lion qui s'y trouve.
La rue Saint-Romain, sinueuse, tortueuse, avec ses maisons à pans de bois, a gardé son caractère médiévale authentique. C'est la rue qu'empruntait Jeanne d'Arc pour se rendre à l'évêché où elle était jugée. Sur certaines façades, on voit les marques qu'ont laissées les essieux des charrettes en heurtant les murs. Rouen compte de nombreuses façades à pans de bois. Pour la petite histoire, après la guerre, on a déplacé de nombreuses façades pour les réaffecter à d'autres maisons.
La place du Vieux-Marché - la place du Vieux, comme on dit - est surtout célèbre pour le bûcher qui s'y est dressé en 1431. C'est aussi une belle place où l'on trouve les meilleures tables de la ville. Après guerre, on a démoli les halles qui s'y dressaient et, à la place de l'ancienne église qui était aussi là - dont on voit des vestiges au sol - mais que les bombardements alliés de 1944 ont rasée, on a construit cette église moderne qui sert d'écrin à des vitraux magnifiques qui avaient été mis à l'abri par les Rouennais durant la seconde guerre mondiale.
Parallèle à la rue du Gros se dresse la silhouette du Palais de Justice, édifice unique de la Renaissance, constellée des marques laissées par les éclats des bombes de la guerre. C'est là qu'ont eu lieu deux grands procès : celui de la Josacine empoisonnée et celui d'Alfred Petit auquel j'ai été mêlé - mais c'est une autre histoire !
J'arrête mon roman ;-) J'aurais pu aller dans les petites rues, vous parler de l'incendie du Théâtre des Arts de 1876 qui fut une catastrophe à la portée internationale, de l'église Saint-Gervais près de laquelle Guillaume le Conquérant s'est tué en tombant de son cheval, de l'aître Saint-Maclou, de la place de la Rouge-Mare, du lycée des jésuites dans lequel Corneille fit ses études, de rue aux Ours, du Mac Do qui s'est installé dans la plus ancienne maison de la ville, de l'abbatiale Saint-Ouen, des halles...
Journée conclue en famille par un tour sur la foire Saint-Romain, la plus grande de France après celle du Trône. C'est d'ailleurs à Rouen que les forains ont leur monument aux morts.
Bonne fin de vacances ;-)
Journée conclue en famille par un tour sur la foire Saint-Romain, la plus grande de France après celle du Trône. C'est d'ailleurs à Rouen que les forains ont leur monument aux morts.
Bonne fin de vacances ;-)
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