Hasard. Vendredi, j'ai corrigé des rédactions de quatrième. J'avais resservi à mes élèves un sujet que j'avais concocté pour le CNED. Réaction des élèves : "C'est quoi ce sujet pourri ?" Réponse : "Ben c'est le mien !"
Dans le cadre de ma séquence sur la poésie lyrique, je demande aux élèves de développer, dans un journal intime, les raisons qui font que la vie vaut la peine d'être vécue après que l'un de leurs camarades a prétendu le contraire. J'ai eu de très belles copies. L'une d'elles m'a littéralement scotché.
Deux élèves m'ont cité Renaud et les paroles de cette chanson : "Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants".
Le temps n'emporte pas que le rire des enfants, malheureusement. Je relis souvent, toujours seul, les dernières pages du Château de ma mère de Pagnol. Peut-être les plus belles que j'aie jamais lues et que je ne fais plus lire en classe car elles faisaient parfois pleurer des élèves et parce que le fait de les lire en classe les désacralise, les déflore alors qu'elles doivent rester probablement pure, intactes et éminemment intimes dans leur interprétation.
Je me sens très nostalgique, moi, en ce moment. Question d'âge, j'imagine ! Cette chanson de Renaud est simplement magnifique.
Bon dimanche !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci d'avoir laissé un commentaire. Il sera validé dans les plus brefs délais.