Je reviens avec Le Revenant, et oui, comme quoi !
J'ai vu le film que j'ai particulièrement apprécié, avec Léonardo, rescapé du Titanic. Le film est beau, les décors sont époustouflants, Léonardo n'est plus imberbe et livre une prestation elle aussi époustouflante. L'histoire est belle : celle d'un trappeur, abandonné par ses compagnons car un grizzli l'a blessé (presque) à mort et son transport retarde le groupe, à la merci des Indiens. On est dans les années 1820, dans le grand Ouest américain. J'ai aimé ce film comme, il y a plus de vingt ans, j'ai aimé la puissance de Danse avec les loups.
Je me suis donc orienté vers le livre qui a servi de support à l'adaptation du film. Surprise (et heureuse surprise !) : le livre est radicalement différent du film, davantage ancré sur la réalité de l'histoire (puisque, à la base, l'histoire de Hugh Glass est une histoire vraie) et la différence entre le livre et le long métrage est un atout intéressant. Au fil du récit, la trame du film se démarque de plus en plus du livre. Les scénaristes ont eu l'idée judicieuse de substituer au Bridger du livre un autre personnage : le fils de Glass, ce qui ajoute à la tension dramatique et à l'aspect pesante de ce huis-clos.
Ce livre est une robinsonnade, à sa manière. Le trappeur se retrouve seul, doit survivre dans un univers hostile pour retrouver le monde humain, en quête de ceux qui l'ont abandonné pour se venger.
A lire sans hésiter !
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