Je viens de terminer le dernier pavé de Ken Follett : les lecteurs de ce blog savent que l'écrivain gallois figure parmi mes auteurs contemporains préférés et que Les Piliers de la terre est pour moi un bouquin absolument génialissime...
Pourtant, j'ai été déçu par Une Colonne de feu.
Ciao Kingsbridge ! L'essentiel du récit se déroule hors de Kingsbridge, le berceau historique des deux premiers volumes. Or, moi, je m'y étais attaché à Kingsbridge... Souvent, les références à Kingsbridge sont superficielles (les deux amoureux qui se retrouvent derrière la tombe du prieur Philip, l'évocation à la lignée d'architectes dans la famille, etc.)
Ned, Margery, Sylvie, Isabelle sont attachants mais il manque ce petit supplément d'âme qu'on trouvait chez Ellen et Tom...
Surtout, même si cela reste passionnant et ô combien instructif, la grande Histoire (archi documentée, comme toujours, chez Ken Follett) prend franchement le pas sur la fiction... Mary Stuart, Elizabeth, Catherine de Médicis (son mari, ses enfants), l'Armada espagnole, la Saint-Barthélémy et je dois en oublier...
Pour le reste, c'est bien écrit, entraînant, porteur d'un certain message sur l'intolérance religieuse et les rivalités meurtrières entre protestants et catholiques - clivages que l'on pourrait très certainement transposer à notre époque...
La fin du volume laisse présager une suite avec les migrations vers le Nouveau-Monde... Cela ne va pas être simple de conserver la saveur originelle de Kingsbridge...
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