Alexandre Jardin, c'est plutôt un auteur léger, que j'ai découvert et, un peu, apprécié, avec Fanfan. C'est aussi un homme hanté par un lourd passé familial : son grand-père était directeur de cabinet de Pierre Laval au moment des rafles mises en oeuvres par les autorités de collaboration. Ce poids dont il faut s'affranchir, c'est l'objet du livre.
On a donc une sorte de long monologue, pas toujours bien linéaire... La démarche est louable. Pas universelle. Je n'ai pas trop adhéré. D'un point de vue strictement littéraire, c'est bien écrit. Malheureusement, les deux derniers chapitres - Jardin imagine la rencontre qu'il aurait pu avoir avec son grand-père au moment de la rafle du Vél d'Hiv - sont complètement escamotés alors que l'idée me paraît géniale...
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