Merci à ceux qui, alors que le blog n'est plus trop mis à jour en cette période estivale, continuent à me suivre. Gros gros gros point noir dimanche 26 avec zéro visite quand même ;-)
Je tombe sur une belle série d'articles du Parisien sur mon twitter. Une série consacrée à la victoire de Bernard Hinault sur le tour 85. Vagues souvenirs de ces retransmissions en direct sur la petite télé du salon chez mes parents.
Comme aujourd'hui, ils étaient probablement un peu dopés. Mais ces "forçats de la route" en imposaient. On sentait encore, chez eux, une forme de souffrance qui leur donnait encore une humanité et qui faisait de leurs prouesses d'authentiques exploits. Armstrong, les Festina et autres Indurain étaient des robots sur-vitaminés... Une fois, pour traiter ma maladie chronique, mon gastro m'a prescrit une forte dose de corticoïdes. Il m'a dit de ne pas m'alarmer, que c'était une dose qu'on injectait couramment dans la cuisse des cyclistes...
Le sport manque de tout cela, de ce dépassement qu'on jugeait, alors, hors de tout soupçon. Il y avait comme une beauté pure.
Et puis ce tour 1989, anthologique. Je me rappelle bien avoir vu la dernière étape en direct. Ce fameux contre-la-montre où Fignon laisse échapper le Tour pour une poignée de secondes. Un combat de titans ! L'Equipe avait fait son gros titre : "Inoubliable". Effectivement.
Je revois Fignon, encore sur son vélo, je crois, entouré d'une horde de journalistes qui faisaient cercle autour de lui, complètement abattu, déjà conscient que la troisième épreuve sportive la plus importante du monde vient de lui filer entre les rayons, pour quelques tours de boyaux...
Les souvenirs du Blaireau sont ici. Il y a plusieurs articles. Il faut aller en bas de la page et trouver la rubrique "à lire aussi".
Je suis, depuis peu, Alain Prost sur Twitter. Quel champion ! Quelle classe ! Ces duels avec Senna !
Aux antipodes de tout cela, direction le business bling bling du ballon rond de la planète foot avec, peut-être, le France-Allemagne au Stade de France avec mon frère et mon fils en novembre. Cela fait un bail que je suis allé voir un match de foot... Vais préparer mes fiches de révisions de français à la mode Ribéry ;-)
En attendant, je boucle aujourd'hui la première séquence pour mes quatrièmes : lire une nouvelle réaliste. Cela prend appui sur La parure. Petit bijou (c'est le cas de le dire) de Maupassant... J'enchaîne avec Le Horla. J'ai écrit cette séquence pour le CNED donc je ne devrais pas y passer trop de temps. L'objectif est de boucler cela avant dimanche car, lundi, direction la Haute-Loire, terre de mes ancêtres... Je partagerai des photos de ces belles montagnes et du Puy-en-Velay, ville splendide - ça changera de Rouen, même si vous ne couperez pas à la cathédrale, juchée au haut de la rue des Tables !
Bonne poursuite de vacances...