Simple Minds fut, dans les années 80, l'un des groupes-phares, avec U2, The Cure, Depeche Mode et The Police, hérauts de ce que l'on appela alors le rock héroïque, qui remplissaient les stades à coups de dizaines de milliers de spectateurs, militaient pour Greenpeace et Amnesty International.
Je les ai découverts à quinze ans et ce fut une longue aventure puisque j'ai dû assister à une trentaine de leurs concerts depuis 25 ans. Le meilleur fut à Tienen, lors d'un festival belge, ce jour-là, le groupe a tout écrasé. Monstrueux.
J'ai moins adhéré ces dernières années, à un rock un peu pompeux, sans renouvellement. Et, là, ils sortent un album constitué de leurs plus grands standards, revisités à la mode acoustique.
J'aime bien, franchement, un vrai travail de réarrangement, surprenant !
Je m'étais même dit, il y a quelques années, après les avoir vus au festival de Werchter que je ne les verrais plus en concert. Pourtant, un set acoustique me tenterait bien. Une date à Paris au printemps un mercredi soir, pourquoi pas ?
Petit concert capté la semaine dernière. Un Jim Kerr tout en décontraction, plein d'humour, une voix bien posée, et un Charlie Burchill à l'oeuvre sur sa guitare avec des effets toujours saisissants. Nouvelle venue, la percussionniste, elle donne le punch !
Bon, ils ont vieilli et, pour les fans, on espère toujours le high kick du Jim sur Stand by love...
Mais bon, nous aussi, on a vieilli !
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