Il y quinze ans, le 25 novembre, je vivais la journée la plus terrible de ma carrière, l'unique, je l'espère...
Ce jour-là, j'ai porté absente une de mes élèves de troisième en première heure, ignorant qu'elle n'arriverait jamais à mon cours...
J'ai écrit un texte sur Florence... Je vous invite à le lire... Je viens de le relire et d'y apporter deux ou trois ajustements et j'en suis encore ému, ma soirée est déjà plombée...
A lire ici.
Que reste-t-il de Kingsbridge ?
Je viens de terminer le dernier pavé de Ken Follett : les lecteurs de ce blog savent que l'écrivain gallois figure parmi mes auteurs contemporains préférés et que Les Piliers de la terre est pour moi un bouquin absolument génialissime...
Pourtant, j'ai été déçu par Une Colonne de feu.
Ciao Kingsbridge ! L'essentiel du récit se déroule hors de Kingsbridge, le berceau historique des deux premiers volumes. Or, moi, je m'y étais attaché à Kingsbridge... Souvent, les références à Kingsbridge sont superficielles (les deux amoureux qui se retrouvent derrière la tombe du prieur Philip, l'évocation à la lignée d'architectes dans la famille, etc.)
Ned, Margery, Sylvie, Isabelle sont attachants mais il manque ce petit supplément d'âme qu'on trouvait chez Ellen et Tom...
Surtout, même si cela reste passionnant et ô combien instructif, la grande Histoire (archi documentée, comme toujours, chez Ken Follett) prend franchement le pas sur la fiction... Mary Stuart, Elizabeth, Catherine de Médicis (son mari, ses enfants), l'Armada espagnole, la Saint-Barthélémy et je dois en oublier...
Pour le reste, c'est bien écrit, entraînant, porteur d'un certain message sur l'intolérance religieuse et les rivalités meurtrières entre protestants et catholiques - clivages que l'on pourrait très certainement transposer à notre époque...
La fin du volume laisse présager une suite avec les migrations vers le Nouveau-Monde... Cela ne va pas être simple de conserver la saveur originelle de Kingsbridge...
Pourtant, j'ai été déçu par Une Colonne de feu.
Ciao Kingsbridge ! L'essentiel du récit se déroule hors de Kingsbridge, le berceau historique des deux premiers volumes. Or, moi, je m'y étais attaché à Kingsbridge... Souvent, les références à Kingsbridge sont superficielles (les deux amoureux qui se retrouvent derrière la tombe du prieur Philip, l'évocation à la lignée d'architectes dans la famille, etc.)
Ned, Margery, Sylvie, Isabelle sont attachants mais il manque ce petit supplément d'âme qu'on trouvait chez Ellen et Tom...
Surtout, même si cela reste passionnant et ô combien instructif, la grande Histoire (archi documentée, comme toujours, chez Ken Follett) prend franchement le pas sur la fiction... Mary Stuart, Elizabeth, Catherine de Médicis (son mari, ses enfants), l'Armada espagnole, la Saint-Barthélémy et je dois en oublier...
Pour le reste, c'est bien écrit, entraînant, porteur d'un certain message sur l'intolérance religieuse et les rivalités meurtrières entre protestants et catholiques - clivages que l'on pourrait très certainement transposer à notre époque...
La fin du volume laisse présager une suite avec les migrations vers le Nouveau-Monde... Cela ne va pas être simple de conserver la saveur originelle de Kingsbridge...
Bravo !
Petit clin d'oeil à un ancien élève de troisième ;-) A lire ici.
L'apprentissage, c'est ça : une orientation choisie, une passion. J'adore cette idée. Comme on parle de boulangerie, j'en profite pour un autre clin d'oeil à Antony, apprenti boulanger de formation, dont j'ai été le PP en troisième il y a déjà une douzaine d'années qui, sur le plateau ardennais d'Hargnies, confectionne les meilleures pizzas au monde !
A l'heure où je commence à entrer dans le vif du sujet de l'orientation avec la classe de troisième dont je suis le PP, ça tombe bien ;-)
L'apprentissage, c'est ça : une orientation choisie, une passion. J'adore cette idée. Comme on parle de boulangerie, j'en profite pour un autre clin d'oeil à Antony, apprenti boulanger de formation, dont j'ai été le PP en troisième il y a déjà une douzaine d'années qui, sur le plateau ardennais d'Hargnies, confectionne les meilleures pizzas au monde !
A l'heure où je commence à entrer dans le vif du sujet de l'orientation avec la classe de troisième dont je suis le PP, ça tombe bien ;-)
Grève
Je ferai grève mardi.
En 18 ans de carrière, je n'ai quasiment jamais fait grève pour des raisons de moyens. J'ai été de toutes celles contre la réforme du collège car cela touchait au coeur de la conception que je me fais de l'enseignement en général et de celui de ma discipline en particulier qui est, selon moi, devenu l'ombre de lui-même. Peu de gens ont conscience qu'on nous demande maintenant de faire cours à l'inverse exacte de la formation universitaire que les gens de ma génération ont reçue.
Bref.
Mardi, je fais grève. Parce que, l'an dernier, les modalités d'avancement des enseignants dans leur carrière ont été modifiées de manière désavantageuse pour l'immense majorité des collègues. A tel point que, en compensation, on a promis aux enseignants de compenser par une augmentation de salaire. Pour faire simple, je suis arrivé à l'échelon 9 en 18 ans (ça pouvait être un peu plus court mais aussi plus long) ; pour un jeune prof, il faudra désormais environ 25 ans. Je mets au défi quiconque de prétendre que c'est avantageux.
Alors, non, on n'est pas malheureux quand on est enseignant même si le salaire de départ pour un jeune prof au regard de son niveau d'étude prête un peu à sourire...
Le problème, concernant la révision de l'avancement des enseignants et la revalorisation de leur traitement, c'est que, il y a quelques semaines, l'annonce a été faite de geler toute augmentation.
Personnellement, je considère cela comme un mépris total des engagements pris. C'est pour cette raison que je ferai grève. Au quotidien, avec mes élèves, je m'efforce de tenir mes engagements, moi. Mais, encore une fois, notre belle Institution bafoue ses enseignants.
Je voulais préciser cela car, probablement, les médias nous présenteront comme des crétins privilégiés qui font grève uniquement pour leur salaire.
En 18 ans de carrière, je n'ai quasiment jamais fait grève pour des raisons de moyens. J'ai été de toutes celles contre la réforme du collège car cela touchait au coeur de la conception que je me fais de l'enseignement en général et de celui de ma discipline en particulier qui est, selon moi, devenu l'ombre de lui-même. Peu de gens ont conscience qu'on nous demande maintenant de faire cours à l'inverse exacte de la formation universitaire que les gens de ma génération ont reçue.
Bref.
Mardi, je fais grève. Parce que, l'an dernier, les modalités d'avancement des enseignants dans leur carrière ont été modifiées de manière désavantageuse pour l'immense majorité des collègues. A tel point que, en compensation, on a promis aux enseignants de compenser par une augmentation de salaire. Pour faire simple, je suis arrivé à l'échelon 9 en 18 ans (ça pouvait être un peu plus court mais aussi plus long) ; pour un jeune prof, il faudra désormais environ 25 ans. Je mets au défi quiconque de prétendre que c'est avantageux.
Alors, non, on n'est pas malheureux quand on est enseignant même si le salaire de départ pour un jeune prof au regard de son niveau d'étude prête un peu à sourire...
Le problème, concernant la révision de l'avancement des enseignants et la revalorisation de leur traitement, c'est que, il y a quelques semaines, l'annonce a été faite de geler toute augmentation.
Personnellement, je considère cela comme un mépris total des engagements pris. C'est pour cette raison que je ferai grève. Au quotidien, avec mes élèves, je m'efforce de tenir mes engagements, moi. Mais, encore une fois, notre belle Institution bafoue ses enseignants.
Je voulais préciser cela car, probablement, les médias nous présenteront comme des crétins privilégiés qui font grève uniquement pour leur salaire.
Traces écrites des cours
Pour faciliter le quotidien des élèves qui en ont besoin (et de leur famille), je propose désormais, sur le menu de droite de ce blog, les traces écrites des cours de chacune de mes quatre classes. Les liens figurent aussi sur Pronote à la date du lundi 4 septembre mais l'ENT plante assez régulièrement (hier soir, déjà !)
L'essentiel du cours s'y retrouve car j'utilise les fichiers que nous complétons au fil des séances en classe. J'essaierai d'y insérer les fiches TD. Certains éléments manqueront toutefois comme les mots croisés sur lesquels nous avons, par exemple, travaillé en quatrième et en troisième.
En cas de souci, je reste naturellement disponible pour les élèves et les familles.
Je profite de cette publication pour éclairer deux points :
- Pour les verbes de la semaine, je consacrerai une séance de mise en route rapide pour les élèves de quatrième et de troisième ; cela a été fait en cinquième à la faveur des séances dédoublées. Les verbes de la semaine devront être écrits sur le cahier, en partant de la fin.
- Pour le cahier (que je trouve absolument inadapté), justement, après de nombreuses réflexions, j'ai opté pour la solution suivante : nous y mettrons tout au fil de l'année et nous organiserons au fur et à mesure un sommaire pour que chacun s'y retrouve. C'est une expérimentation pour moi, on verra bien ce que cela donnera.
Bonne fin de semaine,
SR
L'essentiel du cours s'y retrouve car j'utilise les fichiers que nous complétons au fil des séances en classe. J'essaierai d'y insérer les fiches TD. Certains éléments manqueront toutefois comme les mots croisés sur lesquels nous avons, par exemple, travaillé en quatrième et en troisième.
En cas de souci, je reste naturellement disponible pour les élèves et les familles.
Je profite de cette publication pour éclairer deux points :
- Pour les verbes de la semaine, je consacrerai une séance de mise en route rapide pour les élèves de quatrième et de troisième ; cela a été fait en cinquième à la faveur des séances dédoublées. Les verbes de la semaine devront être écrits sur le cahier, en partant de la fin.
- Pour le cahier (que je trouve absolument inadapté), justement, après de nombreuses réflexions, j'ai opté pour la solution suivante : nous y mettrons tout au fil de l'année et nous organiserons au fur et à mesure un sommaire pour que chacun s'y retrouve. C'est une expérimentation pour moi, on verra bien ce que cela donnera.
Bonne fin de semaine,
SR
Grande vadrouille
Petit clin d'oeil à mes quatrièmes avec cette bande-annonce de La grande Vadrouille dont nous avons parlé ce matin en évoquant l'Opéra-Garnier ;-)
Bon WE !
Bon WE !
Lectures
Comme par le passé, le blog est pour moi l'occasion de poster des éléments en rapport avec le cours, des supports complémentaires, des choses dont nous avons parlé en classe qui sont plus ou moins en lien avec la séquence.
A droite de l'écran, je propose les cahiers de textes de mes classes qui sont, sauf exception, actualisés dans des délais très rapides. Ils reprennent le contenu de Pronote.
C'est sur Pronote que les familles et les élèves auront accès aussi aux notes et aux compétences. Bien que l'établissement ait fait le choix des compétences, je ferai figurer sur les copies et sur Pronote, à titre indicatif, une note. Cela me semble important, notamment dans l'optique du Brevet qui, jusqu'à preuve du contraire, reste un examen noté.
Sur ce blog, je poste aussi parfois quelques sautes d'humeur. Sans aucun esprit polémique, enseigner le français, pour moi, c'est avant tout faire découvrir des textes et des auteurs à mes élèves, leur faire comprendre que le français n'est pas ringard, que les auteurs ont joué un rôle souvent essentiel dans l'évolution de la société. Il y a certes les bornes des programmes mais il y a aussi tout simplement la satisfaction de faire lire à mes élèves des livres qu'ils choisissent spontanément tout simplement parce que je leur ai donné l'envie de les lire.
Je partage aussi justement sur ce blog mes lectures que j'intègre parfois directement à mes cours comme cela a été le cas pour L'Apothicaire dont j'ai inséré un extrait en quatrième pour l'étude du fantastique.
Depuis mon dernier post sur mes lectures, j'ai lu beaucoup. A droite de l'écran, j'indexe mes lectures sous le lien "Ce que je lis". Je retiens, de ces derniers mois de lecture :
Un sacré pavé mais on suit avec émotion le parcours de Christmas dans le New York des années 20.
Une découverte : Adélaïde de Clermont-Tonnerre, grand prix de l'Académie. Une belle histoire, bien écrite. Un homme tombe fou amoureux d'une femme mais, lorsque cette dernière le présente à sa mère, elle croit reconnaître en lui le bourreau dont elle a subi les sévices en camp d'extermination nazi.
Dans un autre registre, un thriller bien percutant.
Une relecture de Zola... Je crois que, en fin de troisième, j'avais lu tous les Rougon-Macquart qui étaient en bonne place dans la bibliothèque familiale.
Un auteur "jeunesse" bien connu : une histoire super bien ficelée pour un dénouement que j'ai trouvé un brin sordide, c'est dommage, ce n'est pas forcément à mettre entre toutes les mains...
Rentrée !
Bon, cela fait un bail que j'ai posté :-) Je vais essayer de revenir à une fréquence plus régulière avec la rentrée.
Je suis affecté au collège des Pieux, que j'avais demandé lors du mouvement, sur lequel je lorgnais depuis deux ans. J'aimais beaucoup La Bucaille, j'ai hésité à demander ma mutation mais la perspective d'un confort amélioré en enseignant à deux pas de chez moi l'a emporté. Les Pieux, je connais, pour y avoir effectué un complément de service il y a un an, avec deux quatrièmes.
Cette année, j'ai une cinquième, deux quatrièmes et une troisième dont je serai le professeur principal, fonction que j'ai déjà exercée à 8 reprises. Être PP de troisième, c'est toujours un petit supplément de quelque chose. J'aime cela même si la paperasse qui accompagne cette mission est parfois pesante.
Je connais l'équipe, particulièrement celle de français, et ce changement d'établissement m'épargnera le temps d'acclimatation nécessaire généralement.
Côté boulot, j'ai bien avancé pendant les vacances. Il faut dire que, entre collègues, avant les vacances, on avait bien cadré les choses sur l'accompagnement personnalisé et les EPI. J'ai découvert et adopté les cartes mentales, j'adore ! On va en élaborer un certain nombre dans l'année avec l'application Coogle.
J'ai tout repris à zéro pour les troisièmes car je n'en avais pas l'an dernier et, depuis, la réforme est passée par là avec de nouveaux programmes. Pour les quatrièmes et cinquièmes, j'ai repris ce que j'ai fait à la Bucaille en l'améliorant et en l'adaptant aux manuels qui sont utilisés aux Pieux.
Comme toujours, je suis très content, très fier, de mes progressions annuelles super géniales et je sais bien, malheureusement, que, au fil de l'année, ce qui est magnifique et sublime sur le papier va se heurter à la réalité réellement réelle des faits (réels).
Quoi qu'il en soit, voici mes progressions pour chacun des niveaux :
Bonne rentrée à tous !
Sébastien RIO
Je suis affecté au collège des Pieux, que j'avais demandé lors du mouvement, sur lequel je lorgnais depuis deux ans. J'aimais beaucoup La Bucaille, j'ai hésité à demander ma mutation mais la perspective d'un confort amélioré en enseignant à deux pas de chez moi l'a emporté. Les Pieux, je connais, pour y avoir effectué un complément de service il y a un an, avec deux quatrièmes.
Cette année, j'ai une cinquième, deux quatrièmes et une troisième dont je serai le professeur principal, fonction que j'ai déjà exercée à 8 reprises. Être PP de troisième, c'est toujours un petit supplément de quelque chose. J'aime cela même si la paperasse qui accompagne cette mission est parfois pesante.
Je connais l'équipe, particulièrement celle de français, et ce changement d'établissement m'épargnera le temps d'acclimatation nécessaire généralement.
Côté boulot, j'ai bien avancé pendant les vacances. Il faut dire que, entre collègues, avant les vacances, on avait bien cadré les choses sur l'accompagnement personnalisé et les EPI. J'ai découvert et adopté les cartes mentales, j'adore ! On va en élaborer un certain nombre dans l'année avec l'application Coogle.
J'ai tout repris à zéro pour les troisièmes car je n'en avais pas l'an dernier et, depuis, la réforme est passée par là avec de nouveaux programmes. Pour les quatrièmes et cinquièmes, j'ai repris ce que j'ai fait à la Bucaille en l'améliorant et en l'adaptant aux manuels qui sont utilisés aux Pieux.
Comme toujours, je suis très content, très fier, de mes progressions annuelles super géniales et je sais bien, malheureusement, que, au fil de l'année, ce qui est magnifique et sublime sur le papier va se heurter à la réalité réellement réelle des faits (réels).
Quoi qu'il en soit, voici mes progressions pour chacun des niveaux :
Sébastien RIO
Claque dans ma gueule
Hugo, il en colle pas mal, dans ce bouquin, des claques dans la gueule. Son histoire m'en a filé une bonne, de claque dans la gueule.
Hugo, il habite à Providence et puis, adolescent, il devient un mauvais garçon, fréquente la bande de Freddy, pas toujours recommandable, finit en centre de détention pour mineurs mais, dans l'adversité, devenu motard, avec ses potes, "ses frangins", il se nourrit de rêves de déconne et de liberté (et aussi d'herbe et de marijuana et de musique rock)
Fabuleux road book qui ne m'a pas lâché. Un style bien particulier, qui m'a bien fait sourire par moments. Une belle histoire, jusque dans les dernières lignes. Un auteur à découvrir pour ceux qui fréquentent ce blog...
Un livre qui me fait penser un peu à Beach, autre bouquin fascinant sur les rêves d'adolescents que j'ai lu il y a déjà quelques temps...
Hugo, il habite à Providence et puis, adolescent, il devient un mauvais garçon, fréquente la bande de Freddy, pas toujours recommandable, finit en centre de détention pour mineurs mais, dans l'adversité, devenu motard, avec ses potes, "ses frangins", il se nourrit de rêves de déconne et de liberté (et aussi d'herbe et de marijuana et de musique rock)
Fabuleux road book qui ne m'a pas lâché. Un style bien particulier, qui m'a bien fait sourire par moments. Une belle histoire, jusque dans les dernières lignes. Un auteur à découvrir pour ceux qui fréquentent ce blog...
Un livre qui me fait penser un peu à Beach, autre bouquin fascinant sur les rêves d'adolescents que j'ai lu il y a déjà quelques temps...
Et, plus personnellement...
Gaston Lagaffe a eu 60 ans et, ma foi, il vieillit bien... J'adore son flegme et je relis un peu, chaque soir, quelques gags. Je me marre tout seul, c'est grave, docteur ?
Cette planche est une dédicace à certains de mes élèves ;-) Clic pour agrandir !
Samedi dernier, c'était la création du spectacle que j'ai écrit sur Maupassant. Dialogue fictif entre Maupassant et son oeuvre : texte dit par Rémi Picard et Daniel Lesur, en écho avec la musique originale de mon père, dirigée par mon oncle. C'est la première fois que je travaille ainsi avec mon père qui a plus d'un spectacle à son compteur. Daniel Lesur est une pointure dans le paysage théâtral normand. Il a lu l'excipit du Horla avec une puissance époustouflante. Content de cette expérience.
Cette planche est une dédicace à certains de mes élèves ;-) Clic pour agrandir !
Samedi dernier, c'était la création du spectacle que j'ai écrit sur Maupassant. Dialogue fictif entre Maupassant et son oeuvre : texte dit par Rémi Picard et Daniel Lesur, en écho avec la musique originale de mon père, dirigée par mon oncle. C'est la première fois que je travaille ainsi avec mon père qui a plus d'un spectacle à son compteur. Daniel Lesur est une pointure dans le paysage théâtral normand. Il a lu l'excipit du Horla avec une puissance époustouflante. Content de cette expérience.
Avec mes élèves...
J'ai aussi bossé, quand même, un peu, avec mes élèves.
Grosse satisfaction avec mes cinquièmes. On a travaillé sur le harcèlement scolaire dans le cadre d'un EPI (gros mot, aïe !) Les élèves ont réalisé des chartes et imaginé des scenarii. Je suis content du résultat. Tout cela sera mis en valeur vendredi prochain, lors des portes ouvertes du collège. En effet, parallèlement, en Arts plastiques, les élèves ont réalisé des travaux sur le même thème. Je posterai des photos après les portes ouvertes.
En quatrième, je me suis attaqué à la Semaine de la Presse. On va alimenter un compte Twitter et on finalise l'élaboration d'un sondage pour questionner tous les élèves de la Bucaille sur leurs habitudes en matière d'accès à l'info. Les élèves devront ensuite réaliser une revue de presse et rédiger une fausse dépêche à la manière du Gorafi.
J'attends beaucoup d'eux aussi sur la rédaction d'un récit policier qui se déroulera à Cherbourg. On a lu Le Chien jaune et j'espère trouver une ambiance similaire dans leurs rédactions.
Grosse satisfaction avec mes cinquièmes. On a travaillé sur le harcèlement scolaire dans le cadre d'un EPI (gros mot, aïe !) Les élèves ont réalisé des chartes et imaginé des scenarii. Je suis content du résultat. Tout cela sera mis en valeur vendredi prochain, lors des portes ouvertes du collège. En effet, parallèlement, en Arts plastiques, les élèves ont réalisé des travaux sur le même thème. Je posterai des photos après les portes ouvertes.
En quatrième, je me suis attaqué à la Semaine de la Presse. On va alimenter un compte Twitter et on finalise l'élaboration d'un sondage pour questionner tous les élèves de la Bucaille sur leurs habitudes en matière d'accès à l'info. Les élèves devront ensuite réaliser une revue de presse et rédiger une fausse dépêche à la manière du Gorafi.
J'attends beaucoup d'eux aussi sur la rédaction d'un récit policier qui se déroulera à Cherbourg. On a lu Le Chien jaune et j'espère trouver une ambiance similaire dans leurs rédactions.
De retour !
Un petit moment que j'ai posté... J'ai eu des soucis pour publier sur ce blog, je ne sais pas pourquoi.
J'ai lu pas mal de bouquins ces derniers temps. J'ai notamment relu toutes les BDs de Tardi sur la Commune.
J'ai eu un énorme coup de coeur pour Lion. Je suis d'abord allé voir le film. Puis j'ai parcouru Cherbourg en long, en large et en travers pour trouver le bouquin.
L'histoire est celle d'un Indien (habitant de l'Inde, pas d'Amérique) qui, à 6 ans, se retrouve dans un train qui l'emmène loin de chez lui, sans le vouloir vraiment. Il ne retrouvera jamais sa famille et sera adopté par une famille australienne. Un jour, 25 ans plus tard, il décide, grâce à Google Earth, de retrouver la région d'où il vient.
Magnifique histoire, magnifique film, très beau livre (j'ai préféré le film qui se démarque ponctuellement du livre), le tout, autobiographique...
Dans un autre genre, harcelé par mes élèves, j'ai emprunté U4 à la médiathèque des Pieux.
J'ai lu pas mal de bouquins ces derniers temps. J'ai notamment relu toutes les BDs de Tardi sur la Commune.
J'ai eu un énorme coup de coeur pour Lion. Je suis d'abord allé voir le film. Puis j'ai parcouru Cherbourg en long, en large et en travers pour trouver le bouquin.
L'histoire est celle d'un Indien (habitant de l'Inde, pas d'Amérique) qui, à 6 ans, se retrouve dans un train qui l'emmène loin de chez lui, sans le vouloir vraiment. Il ne retrouvera jamais sa famille et sera adopté par une famille australienne. Un jour, 25 ans plus tard, il décide, grâce à Google Earth, de retrouver la région d'où il vient.
Magnifique histoire, magnifique film, très beau livre (j'ai préféré le film qui se démarque ponctuellement du livre), le tout, autobiographique...
Dans un autre genre, harcelé par mes élèves, j'ai emprunté U4 à la médiathèque des Pieux.
Pennac !
Je lis le tout-dernier Pennac. Et ça déménage ! Toujours ce ton truculent, alerte pour narrer les aventures complètement barges de la tribu déjantée des Malaussène.
Pennac, j'aime beaucoup. De la littérature "populaire" (c'est lui qui le dit), au sens noble et beau du terme. Ma mère faisait lire l'un de ses bouquins en CM1 quand elle était instit au Mesnil-Esnard mais je ne me souviens plus du titre.
Un univers. J'aime l'idée que ce type a été prof et qu'il n'a probablement pas été un prof toujours "dans les clous".
Il livre, dans Le Monde, un bel échange, vrai. Sur sa famille, sur lui, sur son oeuvre, sur son style.
Sur sa vision de l'enseignement qu'il conçoit comme le partage d'une passion, un enthousiasme à communiquer. Que dire, sinon que de plus en plus anéanti par le dogme avilissant de notre institution sourde et aveugle, j'adhère complètement ?
L'entretien est à lire ici.
Bonnes vacances - c'est vrai que je n'avais pas posté depuis un petit bout de temps.
Pennac, j'aime beaucoup. De la littérature "populaire" (c'est lui qui le dit), au sens noble et beau du terme. Ma mère faisait lire l'un de ses bouquins en CM1 quand elle était instit au Mesnil-Esnard mais je ne me souviens plus du titre.
Un univers. J'aime l'idée que ce type a été prof et qu'il n'a probablement pas été un prof toujours "dans les clous".
Il livre, dans Le Monde, un bel échange, vrai. Sur sa famille, sur lui, sur son oeuvre, sur son style.
Sur sa vision de l'enseignement qu'il conçoit comme le partage d'une passion, un enthousiasme à communiquer. Que dire, sinon que de plus en plus anéanti par le dogme avilissant de notre institution sourde et aveugle, j'adhère complètement ?
L'entretien est à lire ici.
Bonnes vacances - c'est vrai que je n'avais pas posté depuis un petit bout de temps.
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