Dernière lecture avant une pause salvatrice pour cause de marathon de corrections de Brevet Blanc...
Donc, bouquin découvert sur un forum... Une histoire assez surréaliste. Joséphine, quittée par son mari qui est parti avec sa maîtresse ouvrir un parc à crocodiles en Afrique, doit gérer ses deux filles, sa soeur, sa mère, son gendre, ses recherches à la bibliothèque, le roman qu'elle écrit comme "nègre" pour sa soeur, des amours inégales, le riche mari de sa mère qui trompe son épouse, sa voisine qui a un lourd secret, une autre voisine genre cas social, etc.
L'idée n'est pas mauvaise. L'essentiel repose sur les personnages et sur des situations assez délirantes... Quelques longueurs. J'ai bien aimé. Sans faire dans le machisme primaire, je pense que c'est d'abord un bouquin pour femmes.
"— Mais qu’est ce que tu as depuis hier ? Tu es odieuse ! J’ai l’impression que tu me détestes, qu’est-ce que je t’ai fait ?
— Tu m’as fait que mon père s’est cassé parce que tu es moche et chiante et qu’il est hors de question que je me mette à te ressembler. Et que pour ça, je suis prête à tout y compris à faire la belle et la soumise devant Henriette pour qu’elle nous file de l’argent."
"Si les parents ne savent pas se tenir, que peut-on attendre des enfants ? »"
" Il y a des gens dont le regard vous améliore. C’est très rare, mais quand on les rencontre, il ne faut pas les laisser passer. "
"— J’ai l’impression d’être un grand entonnoir, j’écoute tout, je ramasse les anecdotes, les petits détails de la vie et je les reverse dans le livre. Je ne serai plus jamais la même après ce livre. Je change, Shirley, je change beaucoup, même si ça ne se voit pas !
— Tu découvres la vie en racontant cette histoire ; elle t’entraîne vers des terrains où tu ne serais jamais allée…"
"Des crocodiles ménopausées ! Et avec ça, il fallait qu’il fasse exploser la natalité ! L’usine avait ralenti sa fabrication de maroquinerie et le taux de remplissage des conserves avait été divisé par deux. Si ça se trouve, ce qui va marcher, c’est l’industrialisation des antibiotiques, mais là, je n’ai pas de contrat. Je suis marron ! Saloperies de reptiles !"
"Ma fille qui ne respecte ni l’amour, ni la tendresse, ni la générosité, ma fille qui aborde la vie un couteau entre les dents me fait un cadeau que personne ne m’a jamais fait : elle me regarde, elle me soupèse et elle me dit vas-y, reprends ton nom, écris, tu peux le faire ! Tiens-toi droite et fonce ! Si ça se trouve, bégaya Joséphine, elle m’aime, elle m’aime. À sa façon mais elle m’aime…"
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