C'est l'histoire de Pascal ou, plutôt, la non-histoire de Pascal, il fonce vers la quarantaine, le gars, il a une femme, pas de maîtresse, une fille au collège et un garçon qui découvre la seconde et tous les bienfaits qui vont avec : le shit, le sexe, etc. Pascal a une pauvre vie, il prend le RER pour aller au boulot, 13 minutes de marche à l'aller, idem au retour, je le précise parce que, dans le livre, on y a droit une vingtaine de fois, c'est donc que ça doit être un détail super important.
Il est bizarre, Pascal... Il vit une sorte de vie fantasmée, notamment avec le collègue de sa banque, Lionel, qui, chaque midi à la cantoche, raconte ses exploits nocturnes avec toutes les femmes qu'il séduit. Sympa, ce personnage, les vingt premières pages, on rigole et puis on comprend que ce sera un motif récurrent du bouquin. On se dit : punaise, il est lourdingue, ce mec. Et puis, on finit par se dire : punaise, il est lourdingue, ce livre. Vu que de jeunes élèves peuvent lire ces lignes, je passe sur toute une partie uniquement consacrée à une pratique sexuelle. Doit y a voir un truc psychologique là-dedans, une grosse frustration de l'auteur, certainement... Le mec, il est obsédé par les parricides et il a la trouille que son rejeton passe à l'acte...
Bref, hormis dans les deux dernières pages, il ne se passe rien... C'est nul ! Et, encore, si c'était bien écrit ! Mais, non, même pas... Une sorte de bouillie littéraire sans âme... J'ai terminé le livre par principe. Je voulais l'achever. Avant qu'il m'achève ! C'était lui ou moi. J'ai fini par gagner !
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