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"Les points sur les i", petit blog péda(nt)gogique lié à mon métier de prof de français. En 2021, j'attaque ma 22ème rentrée : la huitième dans la Manche, après neuf ans dans les Ardennes et plusieurs années en lycée et collège aux alentours de Dieppe. Cette interface est un lieu pour proposer des éléments (plus ou moins) en rapport avec les cours que j'inflige à mes élèves : cahiers de textes, documents complémentaires, billets d'humeur et partages de mes lectures personnelles... Bonne visite !

Florence...

C’était juste un lundi comme un autre, un lundi de novembre balayé par le vent d’automne, sur le plateau de Luneray, en Normandie… Juste un matin comme n’importe quel matin pour n’importe quel prof de français qui retrouverait ses élèves de troisième dès la première heure, de 8 heures à 10 heures. Dans la petite salle 207, « ma » salle, étroite, que j’aimais bien malgré tout.
Cette classe, la 3ème3, était une classe franchement sympathique, agréable. J’aimais bien ces élèves et je crois que c’était réciproque. Je les revois, je vous revois : Paul, Sébastien, Charlotte, Carole-Anne, Jessica, Stéphanie, Hélène, Sophie...
Florence.
A la table au fond. Je t’avais isolée, un peu. Tu avais un caractère bien trempé. Un peu fofolle, une énergie difficile à canaliser. Pas méchante pour deux sous, peut-être en manque d’affection. Comme tant d’élèves qui pallient ce manque en se faisant remarquer.
Pour toi aussi, c’était un lundi comme un autre sur la plaine, entre Brachy et Luneray, dans cette si belle campagne normande immortalisée par Maupassant et Flaubert. Une matinée comme un autre. Oui, tu roulais dans les brumes matinales, accrochée au guidon de ton scooter, tout récemment acheté pour ton anniversaire, offert par tes grands-parents quelques jours plus tôt… Tu roulais prudemment, certainement, j’aime me le dire.
Tu pensais peut-être à la note que M. Rio te rendrait dans quelques minutes. Cette interro, bouclée un peu vite, comme à ton habitude, le vendredi précédent. Quand tu m’as eu rendu ta copie, tu m’as demandé pour effacer le tableau. C’est la dernière image que j’ai de toi, avec ton pull rouge, gesticulant devant le tableau, tes yeux planqués derrière tes grosses lunettes. Depuis, c’est exceptionnel que j’autorise un élève à effacer mon tableau. Comment expliquer cela aux volontaires qui croient bien faire ? Je leur explique qu’ils s’y prennent mal et qu’ils laissent souvent plus de traces sur le tableau qu’avant leur passage, ce qui n’est pas faux. Mais qui n’est pas pleinement vrai non plus.
Quelques minutes plus tard, j’accueillais mes élèves. Des sirènes hurlaient au loin, dehors, clairement perceptibles depuis ma salle, déchirant la tranquillité des lieux. J’avais porté ton nom sur le billet d’appel : absente. C’est étrange comme, en y pensant, à nouveau, j’avais un affreux pressentiment. Comme j’en ai l’habitude lorsque j’ai les élèves deux heures à la suite, j’ai laissé un temps de pause. A 9 heures, donc. Ma collègue d’allemand, Virginie, qui assurait ses cours à côté de ma salle commençait sa journée. Elle m’a abordé à la pause, m’a demandé si Florence était là. Ce qui était une question incongrue car, aussitôt, elle m’a dit que Florence venait d’avoir un accident et que c’était grave…
C’est dans un état second que j’ai assuré cette seconde heure de cours avec mes troisièmes. Ils ont ressenti cela. Certains avaient surpris ma conversation avec Virginie, ma collègue. A la récré, entre enseignants, nous étions évidemment très angoissés. D’autant que nous avions appris que le témoin de l’accident était l’une de nos collègues.
J’ai un souvenir assez flou de ces moments. C’est incroyable, puisque cette journée m’a marqué à vie mais je ne revois plus le moment terrible où quelqu’un m’a annoncé que Florence était morte lors de son transfert vers l’hôpital de Dieppe… Comme si on voulait se blinder contre ce genre d’uppercut.
Ma grande copine du bahut, Ingrid, m’a dit que, en arrivant au collège, elle avait croisé une ambulance du SAMU, sirènes hurlantes, fonçant à toute vitesse sur les routes sinueuses, vers Dieppe.
A quoi pensais-tu, au moment d’arriver sur Luneray, Florence, avec tes yeux planqués derrière tes lunettes et sous ton casque tout neuf ? Tu sais, dans ce double virage en léger devers qui traverse l’ancienne voie de chemin de fer ? Tu sais, ce moment où, face à toi, tu as vu un véhicule qui doublait un tracteur en ignorant la ligne blanche ? Ce véhicule qui t’a fauché, avec ton scooter, avec ta vie.
Oui, ta vie…
As-tu eu le temps de penser à ce casque que tu n’avais pas attaché ? As-tu eu le temps de penser à ta maman, à ta petite sœur ? Ta maman que j’allais revoir quelque temps plus tard, qui me dirait que, chaque nuit, ta petite sœur te réclame et que, à elle, personne n’a encore eu le courage de dire la vérité…
As-tu, comme tes camarades, comme moi, entendu  ces sirènes qui t’emmenaient loin, si loin ? Plus loin que Dieppe, en tout cas. Au-delà des falaises, de la mer, du monde des vivants.
A l’époque, il n’y avait pas les téléphones portables, comme aujourd’hui. C’est donc une rumeur insidieuse qui s’est installée, toute la matinée. Il a été décidé que, à 13h30, la classe serait prise en charge par plusieurs enseignants. Je me revois, dans la salle de maths, faire face à 25 élèves qui savaient, plus ou moins. Je revois Monique, professeur chevronnée, la prof principale,  renoncer à annoncer la nouvelle, je me revois prenant le relais. Cela ne peut se raconter. Jamais je n’ai eu le sentiment, dans le cadre de mon métier, d’être autant une bouée de sauvetage pour les autres qu’à ce moment précis. Les élèves pleurent contre vous, vous avez leurs larmes qui coulent dans votre cou. Les frontières n’existent pas et, pour une fois, c’est bien ainsi.
Des larmes, des larmes et, ce qui m’a le plus impressionné, dans ce collège de 480 élèves, un silence de plomb pendant plusieurs jours. Un vrai silence. Pas même un murmure. Rien.
Vendredi, ce serait l’enterrement, vers 10h30…
Lente procession, sous la pluie battante, pour aller à l’église de Luneray. Combien étions-nous ? Une dizaine de professeurs, 70, 80 élèves ? Je me revois soutenir une élève, Clémence, à l’entrée de l’église. Je me revois, assis, bouleversé… L’église était comble… Une émotion absolument insoutenable car c’était comme un deuil collectif. Ces minutes dehors, alors que seule la famille était restée avec le cercueil dans l’église, ces minutes, sous la pluie, interminables…
L’après-midi, terrible, face à moi, cette classe, toujours, élèves en noir, professeur en noir… Les élèves n’avaient que français l’après-midi. J’avais espéré qu’ils resteraient chez eux après la cérémonie. Il n’en a rien été.
J’ai été marqué à vie par cet accident. Ce n’est pas pour cela qu’on est professeur… Toute l’année, il nous a fallu accepter de vivre, dans cette salle, avec une table définitivement vide. Plus jamais je n’ai fait l’appel dans cette classe. Je me contentais de compter les élèves, ne voulant pas conclure l’appel par la mention d’une élève (dont l’initiale du nom de famille est un T) que j’avais portée absente un lundi matin de novembre comme les autres. Cette habitude, d’ailleurs, de simplement compter les élèves, depuis, ne m’a pas quitté.
Florence, je pense à toi et à ces deux autres élèves que j’ai côtoyés, morts trop tôt. Julien, un dimanche matin, non loin de chez moi, pulvérisé sur le capot d’une camionnette, au guidon de son scooter. Et puis Matthieu, « Matt », le beau gosse de Luneray, amateur de vitesse, de belles voitures et de jolies filles, renversé tranquillement alors qu’il circulait à vélo par un récidiviste qui a pris la fuite, a fait croire que c’était sa compagne qui était au volant et, seulement, après avoir permuté les places dans la voiture, est revenu voir le corps mort de sa victime. J’ai souvenir aussi, d’un drame qui avait ému les collègues plus anciens : une élève tuée sur la grande route de Dieppe à Ouville, qui s’est rabattue trop tôt sur un camion au terme d’un dépassement hasardeux… Plus récemment, alors que j’étais en poste à Revin en lycée, je me souviens de profs bouleversés par la mort d’un élève du collège dépendant de la même cité scolaire : renversé au niveau de la friterie, là, après le rond-point de la gare. Cela fait beaucoup. Beaucoup trop.
Alors, je peste, je fulmine toujours contre tous ces jeunes James Dean des bacs à sable qui dévalent les routes au guidon de leur deux-roues. Un accident est si vite arrivé… Inutile de forcer le destin. Quatre ans dans ce collège normand et trois églises pleines à craquer. Cela n’arrive pas qu’aux autres, malheureusement. Oui, je rage contre mes élèves à vélo, sans lumière, dans l’aube ardennaise, ceux qui roulent sur les trottoirs et qui, sans rien regarder, sautent pour rouler sur la route, ceux qui grillent les priorités. On n’est pas immortel dans une voiture. Encore moins sur un deux-roues. Je ne me prive pas d’engueuler copieusement mes élèves lorsque je les ai surpris en train de faire les cons sur la route.
Oui, un lundi matin, comme les autres, vraiment. Si ce tracteur n’avait pas été là, si l’automobiliste – le père d’un élève de la classe dont j’étais le professeur principal, soit dit en passant – n’avait pas franchi l’interdit de cette ligne blanche, je ne serais pas là, à écrire sur toi, Florence.
Un lundi comme les autres. Ce 25 novembre 2002.
Je pense à toi, souvent. Tu aurais 26 ou 27 ans, des enfants peut-être. Toi et moi, on aurait probablement fini par s’engueuler avant la fin de l’année scolaire. Que cela aurait été bien !
Je relis et reprends ces lignes le 23 novembre 2015. Je les relis toujours avec beaucoup d’émotion car le ressenti est là, encore palpable et intact. Je déteste ces journées de novembre.
Je parle de toi à mes élèves. Je ne t’oublie pas. Dans mes archives, j’ai toujours la copie que je n’ai jamais rendue. Je la conserve. Je ne sais plus si c’est une bonne ou une mauvaise note.
Je m’en fous.
Je garderai cette copie.

Toujours. Avec le regret, aussi triste que lancinant, de n’avoir jamais pu te la rendre…

Dans les yeux de Marie et de Mathias

Comme beaucoup, j'arpente, désoeuvré, mon Facebook et mon Twitter depuis vendredi.

Je vois défiler, au fil des tweets, des visages anonymes que des proches postent avec espoir, sans nouvelles des gens qu'ils aiment... Ces gens que je ne connais pas, que, pour la plupart, évidemment, nous ne connaissons pas.

Qui ne sont ni toi, ni moi, nous vous, ni nous...

Qui sont, pourtant, nous tous !

Je vois le selfie d'un couple. Ils ont quoi ? la vingtaine ? Ils sont heureux. Lui, tout sourire, casquette. Il a autour du cou les bras d'une très jolie femme blonde aux yeux bleus. Ils sont beaux. Comme nous tous quand nous sommes amoureux.


C'est l'image figée d'un bonheur qu'ils voulaient éternel. Ils ne peuvent évidemment pas imaginer que cette image de leur bonheur sera partagée, un vendredi 13, sur tous les réseaux sociaux.

On a tous, quand on a mon âge, ce genre de photo évaporée de rêves de bonheurs et de projets à construire à deux, une foi indestructible en un idéal de vie à faire fleurir et à féconder avec des enfants à venir. On est tous allés à des concerts, peut-être.

Je pense à ces deux jeunes, à leurs proches. Aux minutes terribles, inimaginables, indescriptibles qui ont été, pour eux, les dernières de leur trop courte vie.

Je regarde les yeux de Marie, ses lèvres accrochées à la joue de son bel amoureux. Cette image d'un bonheur à éterniser et que la lie de l'humanité a brisé.

Je pense à leur chez-eux que leurs proches devront vider. Au lit peut-être encore défait de tendres étreintes, à une tasse de café oubliée sur l'évier, à un post-it de courses sur le frigo, à cette photo, peut-être, accrochée dans l'entrée de leur appartement...

Je pense à mes enfants, aussi. Au monde de merde que nous allons leur léguer...

Demain, je vais emmener une guitare au collège. On va chanter "Imagine".


'Sometimes, there are no words'

Hier, Simple Minds, l'un de mes groupes préférés, vus des dizaines de fois en concert, lançait sa tournée européenne au Forest National, à côté de Bruxelles. Je les y avais vus d'ailleurs, en 2009, à peu près à cette période.

Simple Minds. Ce nom ne dira probablement pas grand-chose aux jeunes lecteurs de ce blog. Ce fut, dans les années 80, avec U2, The Cure, Depeche Mode et The Police, l'un des groupes qui remplissaient les stades et qui, surtout avec U2, engageait avec force leur musique dans la défense des causes universelles, notamment, alors, la lutte contre l'Apartheid en Afrique du Sud.

Hier, sur scène à Bruxelles, Jim Kerr a rendu un hommage poignant aux victimes des attentats et mis en ligne, en temps réel, une vidéo sur les réseaux sociaux qui a suscité des centaines et des centaines de partages et de commentaires.


C'est ici une vidéo amateur, je n'arrive pas à exporter celle (officielle) de Facebook vers mon blog.

13/11/15

Une date qui restera...

Souvenir d'un lundi midi, il y a quelques mois, passés - en vain - à m'escrimer pour tenter de choper des places pour le match de foot contre l'Allemagne pour y aller avec mon fils et mon frangin.

J'avais prévu de prendre le train à Valognes pour aller à Paris aujourd'hui pour écumer les boutiques de musique de la rue de Douai.

Les mots n'existent pas...


11/11

Il y a 97 ans, l'armistice mettait fin au carnage d'un conflit inédit par son ampleur et son horreur.

"La guerre, en somme, c'était tout ce qu'on ne comprenait pas", dira Bardamu dans le génialissime Voyage au bout de la nuit de Céline. De la gloire "qu'on fait avec de la nuit", c'est ce qu'est la guerre pour Victor Hugo.

La nuit a été longue, épaisse, ténébreuse au possible. Ce devait être la der des der. L'Histoire nous enseigne ce qu'ont été les lendemains de cette promesse.

J'ai une pensée particulière pour mon grand-père, qui a été de cette génération qui a connu les deux guerres. Celle qu'on appellera en Amérique la "lost generation", celle des Steinbeck et des Hemingway. Son frère est mort durant cette guerre, le 9 mars 1915, il n'avait pas 19 ans. Né le même jour que moi, ce n'est que tardivement que j'ai compris que la date de mon anniversaire ne devait pas évoquer à mon grand-père que des souvenirs heureux. Il a refusé que le nom de son frère figure sur un monument aux morts, marquant ainsi son mépris pour un état-major qui a envoyé des milliers d'hommes à l'abattoir.


Dans plusieurs pays, je crois que cette journée du 11 novembre n'est pas seulement un moment de recueillement et de commémoration pour la première guerre mondiale mais, davantage, une journée dédiée à la mémoire des morts de toutes les guerres.*

Une belle chanson de Bryan Adams sur ce jour de novembre, qui fait référence aux combats dans le Nord de la France...


Petite nouvelle que j'ai écrite sur cette période. A lire ici.

* C'est aussi le cas en France, depuis 2012.

C'est con, l'automne !


Promenade à Rouen hier.

Douceur incroyable mais ciel un peu tristoune. Les feuilles des platanes jonchent les trottoirs, sur les boulevards.

Les quais bas, rive gauche, sont silencieux. Pour la première fois depuis des décennies, la foire Saint-Romain, la plus grande de province, n'a pas lieu. Les forains ont refusé de s'installer sur un autre emplacement rive droite car les quais de la rive gauche sont trop fragiles pour accueillir leurs attractions.

Je me rappelle, il y a vraiment très longtemps, la foire sur les boulevards et vers la place du Boulingrin.

Automne propice à la nostalgie, aux souvenirs, à une certaine amertume.

On devient con quand on vieillit.

J'ai descendu la rue Jeanne d'Arc. Disparu le cinéma de mon enfance, devant lequel j'ai attendu avec ma mère pour voir "ET" ou des Disney comme "Rox et Rouky" ou bien "Robin des bois". Disparu Minitrain, la boutique de modélisme que mon père aimait particulièrement. Disparu Babyjoujou qui, avant l'explosion des magasins de jouets démesurés des zones commerciales, ravissait les yeux et faisait naître d'incroyables espoirs avant Noël. Ce magasin était magnifique, dans le style art-déco. L'agence immobilière qui occupe les lieux n'a même pas préservé la splendide mezzanine du magasin. On entrait dans cette caverne d'Ali Baba et, comme au théâtre, un double escalier permettait d'accéder à un balcon aux murs tapissés de Playmobil.

Rue du Général Leclerc, Kickers est toujours là. La Brioche chaude n'existe plus mais on trouve encore des brioches dans la boutique qui a investi cet espace si exigu. Medium, le magasin de musique n'est plus rue du Gros. Je voulais y essayer une Fender acoustique. Mais rien. Les mêmes songbooks des Pink Floyds ou de Supertramp que quand j'étais ado. Bonjour le progrès !

Après-midi, vers chez mes parents, j'ai emprunté la côté de Saint-Aubin-Epinay et mes souvenirs m'ont conduit à Franqueville, là où, gamin, le dimanche, on se promenait, au milieu des champs envahis de maisons désormais. Il y a bien encore un grand champ préservé dans lequel nous allions chiper des pommes. Mais les pommiers ont été, sauf deux ou trois, tous abattus.


En revanche, le cimetière, lui, a bien été agrandi. J'écrirai un jour la rencontre que j'ai faite dans le chemin qui a aujourd'hui été mangé par le cimetière...

C'est con de vieillir. Et je déteste l'automne...

Finalement, c'est peut-être l'automne qui est con ! Qui sait... ça me rassurerait...

Tatihou !

Je suis revenu de Tatihou hier, île au large de la côte Est du Cotentin.






Encadrés par Mmes Blanloeil, Lepresle, Madeleine, Novince et M. Pitt, les élèves de quatrième de Charcot ont pu découvrir ce site magnifique dans le cadre d'un projet interdisciplinaire plutôt ambitieux.

Au programme, TP de sciences in situ, croquis de l'île en arts plastiques, visite de la tour Vauban en histoire... Chasse (pédagogique) au trésor grandeur nature ! Pour le français, s'imprégner de l'atmosphère pour poser les bases de récits fantastiques à rédiger très prochainement !

Le tout, en tout cas pour lundi, par un temps absolument splendide !

Deux jours pleins pour un résultat pédagogique positif, il me semble. Je pense que tout élève, un minimum impliqué (ce qui était le cas de l'immense majorité d'entre eux) retirera "quelque chose" de ce séjour, ne serait-ce qu'au niveau de la vie en collectivité ou de la prise d'un petit-déjeuner le matin !

Et un petit clin d'oeil made in Vauban au fort de Charlemont de Givet, dans les Ardennes ;-)


Ardennes où, du reste, le temps était aussi magnifique durant les vacances...

quartier de la collégiale de Molhain (maison à vendre au centre !)

château de Hierges dont je parlais encore hier à mes cinquièmes car son destin est lié à celui des Croisades