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"Les points sur les i", petit blog péda(nt)gogique lié à mon métier de prof de français. En 2021, j'attaque ma 22ème rentrée : la huitième dans la Manche, après neuf ans dans les Ardennes et plusieurs années en lycée et collège aux alentours de Dieppe. Cette interface est un lieu pour proposer des éléments (plus ou moins) en rapport avec les cours que j'inflige à mes élèves : cahiers de textes, documents complémentaires, billets d'humeur et partages de mes lectures personnelles... Bonne visite !

Tour-isme

Une série de morts inexpliquées ou, pour être précis, expliquées très hâtivement par de mystérieuses abeilles tueuses... Toutes les victimes ont en commun de s'être trouvées, le même jour, en pleine exposition universelle de 1889, sur la Tour Eiffel.


C'est un roman policier récent, écrit par deux soeurs unies sous un même pseudo. On a un personnage type Rouletabille. Cela se passe dans un cadre chronologique très détaillé : la fin du XIXème à Paris. Le bouquin vaut le coup pour cet aspect, un peu dans l'esprit des récits de Parot qui mettent en scène Nicolas le Floch à l'époque de Louis XV.


Pour l'intrigue policière, franchement, rien de transcendant... La confession finale de l'assassin me laisse perplexe... Quelle manière maladroite de conclure tout cela ! Enfin bon, la dénommée Tasha a l'air très avenante, ça aide la pilule à passer ! On se promène avec Victor dans le Paris d'Anatole France et des Impressionnistes. Un peu de tourisme sympathique.




"Ce qui est publié aujourd’hui sera demain tombé dans l’oubli. Il faut chaque jour des nouvelles fraîches à donner en pâture aux curieux. Que veut le lecteur en échange de ses cinq centimes ? Des sujets terre à terre, des drames, des scandales, de la guimauve, des meurtres."

"Ces romans sont si rafraîchissants, voilà qui nous permet de supporter les grandes chaleurs et qui nous change des vulgarités de M. de Maupassant et de M. Zola !"

"Victor parcourut la rue Lagrange récemment percée à travers les taudis. En pénétrant dans le lacis des ruelles obscures derrière l’église Saint-Julien-le-Pauvre, il songea qu’il y a dans les grandes cités, à deux pas de quartiers respirant l’opulence, d’invisibles frontières qui ouvrent sur la déchéance et la misère. "

"C’est drôle, on vit près des gens, on s’habitue à eux, on se les approprie et puis un jour on réalise qu’on est à côté d’inconnus.
"

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